Petit retour sur mon
Paris-Versailles 2015. C’est la deuxième fois que je participais à cet événement,
ma dernière édition ayant été celle de 2014. Pas de préparation particulière
cette fois-ci – après tout ce ne sont que 16km! Dans mon esprit, c’est presque
la routine. Mais peut-être est-ce justement pourquoi je devrais y porter un peu d'attention, et en garder une trace au cas où cela puisse servir un jour. Aller: ne nous reposons pas sur nos lauriers, d'autant plus qu'il y a encore bien de la marge pour une meilleur performance!
- Antécédents et condition morale :
Le Paris-Versailles se
déroule à la fin du mois de Septembre. Considérer son activité physique depuis
le début du mois me semble un point de repère suffisant. A noter cependant que
mon morale est toujours porté par les évènements de l’été : le Marathon de
la Liberté de Caen mi-Juin, ainsi que le Garmin Triathlon de Paris de début Juillet,
que je suis tous les deux parvenu à compléter.
En tout et pour tout, mon
mois de Septembre a été plutôt mou. Les deux premières semaines en particulier.
Mes parents qui y ont participé aussi (catégories V3H et V2F) ont intensifié
leurs entraînements dès la mi-Août ! C’est d’ailleurs leur rythme et leur
sérieux qui m’ont finalement motivé à planifier un programme d’entrainement de
dernière minute ! Mais de toute façon, je pense que je n’y serais pas allé
sans un tout petit peu de préparation.
- Ma préparation
Je m’y suis pris assez
tard contrairement à l’année dernière. J’ai repris un rythme régulier
d’entrainement de course à pied tout juste deux semaines avant le départ. Mes
entrainements furent quotidiens et se limitaient à des distances plutôt courtes :
7km qu minimum et 15 au plus. Je conviendrais que ce n’était sans doute pas le
meilleur programme, mais en tant que solution de dernière minute, c’était pas
trop mal pour me remettre dans le bains, retrouver les sensations d’une course pour laquelle on se donne de la peine. En tout et pour tout, j’ai du parcourir
60km au plus, étalés sur une semaine, en guise de préparation.
Mon entraînement de
course à pied a été mis en pause pendant toute la semaine qui précédait la
course. Pause nécessaire, je crois, avant une recherche de performance. D’expérience, et à condition de bonne
alimentation, cette pause me donne plus de tonus au moment pendant l’effort.
C’est particulièrement vrai au sujet de cette première phase de la course qui
consiste pour moi à trouver un rythme confortable et soutenable pour la durée
du parcours. Grâce à cette pause, cette phase s’en retrouve écourtée.
D’un point de vu
alimentaire et d’hygiène de vie, je n’ai rien changé, contrairement à ma
préparation pour le marathon. Des plats équilibrés en quantités raisonnables et
ordinaires. Je n’ai pas estimé que 16km valaient la peine d’adopter un régime
particulier. Il s’agissait juste d’éviter les excès dans la semaine qui
précédait la course : pas de fêtes folles, pas de nuits courtes.
- Les précautions avant la course.
On se pose toujours la
question de savoir s’il faut manger quelque chose de particulier la veille de
la course. En ce qui me concerne, et pour ce type de distance, je n’ai pas
changé mon habitude. Je crois que mon menu à consisté en un bol de soupe de
persil, une cuisse de canard, du chou et du riz. Je crois que j’ai même
grignoté quelques galettes bretonnes avant de me lever de table !
En revanche, c’est le
matin de la course qui compte pour moi. Pour l’essentiel, il ne s’agit pas de
manger pour cumuler des forces, mais pour veiller à ne pas avoir faim avant et
pendant la course. Mon petit-déj spécial course est resté inchangé :
depuis des années je m’offre un gros bol de muesli, cette fois-ci au chocolat,
et le lait qui va avec ! Il y eut aussi une banane et une pêche. Le tout à
manger au moins une heure et demi avant le départ, le temps de digérer un
peu : justement la durée du trajet en transports en commun pour parvenir
jusqu’au point de départ.
Comme il faut aussi
compter sur environ une heure d’attente avant le départ effectif, on peut
prévoir quelques précautions en plus. Une bouteille d’eau et une autre banane
en cas de creux, et la tenue jetable Jean-Paul Gaultier en sac poubelle* pour
se protéger du vent et rester au chaud !
46ème vague de
départ….47ème,…. 48ème ! Enfin l’heure du départ ! C’est
parti pour 16km, à nous deux la Côte des Gardes !
- Observations sur le résultat.
J’ai battu mon temps
précédent de près de 15 minutes. C’est un bon résultat. Malgré la longue
attente du départ, mon moral est resté gonflé et mon départ fut réussit. J’ai
très rapidement trouvé le bon rythme et je l’ai gardé tout le long de la
course.
Les sensations sont
bonnes : ça ne bouge pas dans mon estomac, et j’ai déjà chaud au moment du
départ. Quelques foulées moins dynamiques ont cependant servit à chauffer un
peu les articulations : il n’a pas tellement de place pour s’étirer avant
le départ, sauf pendant la minute d’attente dans le sas de départ. L’année
prochaine, je prévoirais peut-être un petit programme éclaire d’étirements.
Voilà, espérons que ceci puisse me servir de repère pour ma préparation à la saison prochaine. RDV le 25 Septembre 2016 pour la 39ème édition de La Grande Classique!
*Attention : toujours veiller à bien jeter ses déchets dans des
lieux prévus à cet effet. C’est très désagréable de trébucher sur des détritus,
et de se prendre des bouteilles en pleine figure dans la foule. Surtout que
parfois, le contenu des bouteilles est de couleur douteuse !
Quelques liens vers les références de l'article:
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire