« Se donner du mal pour les petites choses, c’est parvenir aux grandes avec le temps » S. Becket

vendredi 9 octobre 2015

Le festival de courses pour tous qui célèbre la Liberté!



A l'occasion de l'ouverture des inscriptions pour le "Festival de courses pour tous" dans un mois jour pour jour, je souhaiterais partager mon avis sur cette très belle expérience que j'ai eu la chance de vivre en 2015 grâce à leur partenaire New Balance. C'est un évènement grandiose qui illustre des valeurs on ne peut plus nobles! En effet: Les Courants de la Liberté, ce sera cette année encore une demi-douzaine de courses différentes qui se dérouleront sur les plaines mutilées du Débarquement, auxquels s'ajoutera le petit dernier pour l'édition 2016 : une épreuve de Marathon en relais par équipes de 4!
 
Les Courants de la Liberté, c'est une grande fête, mais durant laquelle on se garde bien de célébrer une victoire militaire, ou même la Libération. Prenant leur destin en main, les normands ont choisi de tourner la page. On ne veut plus y évoquer la guerre et le conflit. Aujourd'hui et depuis 28 ans que ce festival existe, c'est en fait la Liberté qui est mise à l'honneur ; dans son sens large, fondamental, et universel! Ainsi, un voile bleu clair vient enfin changer la couleur grise et sombre du ciel de ces plages au passé sinistre. Désormais, la Normandie - terre d'accueil de la Liberté - promeut l'union et la solidarité. D'ailleurs, la Rochambelle, une course de 5km qui fut créée en 2002 au profit de la lutte contre le cancer du sein, a rassemblée 20 000 participantes lors de sa dernière édition dans une ambiance carnavalesque!
 
Gaieté et enthousiasme sont au rendez-vous! Lorsqu'on se sent porté par les mêmes courants qui sont un jour parvenus à ramener la liberté sur les côtes de l'Europe, on est plus prêt que jamais à affronter l'épreuve de la course. On se sent le pouvoir de voler, de surmonter tous les obstacles qui se présenteront sur le chemin. Chargé de l'énergie léguée par la mémoire de ceux qui ont parcouru ce chemin avant nous, on se sent en quelque sorte investi d'une mission ou d'un devoir. Rallier la côte à la ville par la sueur du front, c'est en fait accomplir un rite qui célèbre notre amour et notre attachement à cette Liberté. Cela fait repenser aussi à quel point elle est fragile, et combien de souffrances il a fallut un jour pour la regagner. Participer aux Courants de la Liberté, c'est communier tous ensemble lors d'un évènement sportif, et partager l'idée qu'on ne laissera plus jamais la Liberté nous quitter!
 
Prochaine édition du 10 au 12 Juin 2016!
RDV dans un mois, le 9 novembre pour l'ouverture des inscriptions.
Merci les Courants de la Liberté!


Les références de l'article:
- Les Courants de la Liberté - Festival de courses pour tous
- New Balance - Partenaire des Courants de la Liberté





mercredi 7 octobre 2015

"Faire du vélo, même dans la pollution, c'est bon pour la santé": un constat mitigé pour les cyclistes?



Depuis hier, les médias grouillent de publications faisant état d'un constat important et encourageant: cela pourrait devenir un slogan a rabâcher a tous ceux qui ne sont pas encore passés aux deux-roues non motorisés: "Faire du vélo, même dans la pollution, c'est bon pour la santé!". Ils font en fait tous écho à la publication  d 'un article scientifique apparue le même jour dans le BEH, "le Bulletin Épidémiologique Hebdomadaire". Ce devrait être assez pour faire évoquer le sujet par tous les cyclistes qui se respectent, autour des machines a café du bureau. Et pour cause: cette nouvelle coïncide à une semaine près avec l'annonce de Mme la Ministre de l’Écologie Ségolène Royal qui fixe finalement l'indemnité kilométrique vélo à 25 centimes d'euro par kilomètre!

Le résultat de l'article est saisissant! Voici les termes exactes du l'auteur, Dr Audrey de NAZELLE pour conclure sa publication: "Quel que soit le scénario, les bénéfices pour la santé liés au passage d’un mode de transport passif à un mode de transport actif sont largement supérieurs aux risques associés à une augmentation de l'inhalation de polluants atmosphériques et à une plus grande exposition aux accidents de la route"

Deux choses l'une: oui c'est une excellente nouvelle et il faut en parler autour de soi pour continuer à encourager l'usage du vélo. Deuxièmement, il faut d'autant plus en parler que les cyclistes font office de martyrs dans cette histoire: ce sont à la fois les héros qui rendent l'air plus saine pour tous, et les premières victimes des émissions polluants des véhicules motorisés! Il faut avoir été bloqué dans des embouteillages, derrière une colonnes de voitures salissantes pour se rendre à quel point les cyclistes peuvent effectivement être consternés et inquiets de la mauvaise qualité de l'air qu'ils respirent. Car dans la formule "Faire du vélo, même dans la pollution, c'est bon pour la santé", un cycliste soucieux de sa santé dénotera toujours que respirer les polluants, c'est pas bon! On dit des masques de filtration des cyclistes qu'ils ne sont pas efficaces contre les particules fines, on dit même que ça fait d'eux des extrémistes, mais peut-on vraiment leur reprocher d'essayer malgré tout de se protéger? D'autant plus qu'ils sont conscients, eux, de ce qu'il faut pour rester en bonne santé!

Quelques références de l'article:
- BEH, "le Bulletin Épidémiologique Hebdomadaire" de l'IVS
- L'article de A.NAZELLE: "Transports actifs et santé"
- La gazette des communes


mardi 6 octobre 2015

Courir la nuit en milieu urbain: l'utilité de la lampe frontale.



Voila, c'est clairement la fin de l’été et les jours se raccourcissent. Mais comme tous les articles du web qui parlent de ce sujet commencent avec ce même petit constat tristounet, passons sans transition au coté chouette du sujet. C'est vrai que les entrainements vont devoir se prolonger dans la nuit, et que notre soucis de la sécurité ira croissant. Mais cela signifie aussi qu'avec l'hiver s'approchant vient à nouveau l'heure de l'inventaire de tous les gadgets dont on aura besoin pour maintenir le niveau de motivation. 

Voici deux ou trois années déjà que nous voyons des coureurs de nuit équipés de lampes frontales. On peut les croiser en ville, en région parisienne, sur des routes piétonnes pourtant bien éclairées. Phobiques que nous sommes au sujet de notre sécurité, on s'est posé la question de savoir si cela nous serait utile: elle ne fait pas encore parti de notre équipement, mais on veut se prévenir contre tout accident éventuel! On ne sait jamais...

Parcourant le web à la recherche d'information sur les différents modèles du marché et sur les usages qui en sont faits, on constate très rapidement que cet accessoire est déjà très présent dans l'univers du trail. Même n'étant que pratiquant occasionnel de trail, on peut comprendre comment les petits chemins de montagne peuvent nécessiter un éclairage efficace, si ce n'est que pour repérer le parcours! Soit, réservons le trail running pour un autre article.

Pour des pratiquants sur bitume, c'est son utilité en milieu urbain sur lequel il conviendrait de s'interroger avant un achat impulsif (il y a sûrement par ailleurs une corrélation à établir entre le fait qu'un individu vive en ville, et sa tendance à la consommation). Comprenons bien qu'en ville où la chaussée est bien éclairée, à part peut-être pour éviter de marcher dans les merdes de chien, assurer sa sécurité sera moins question de voir où l'on va que de s'assurer d'être vu par autrui. On ne peut reprocher à personne de vouloir se sentir en sécurité, c'est pourquoi la question qu'il faudrait se poser serait de savoir si les lampes frontales sont bien les meilleurs options pour être visible des autres usagers de la voie publique. D'après un article de Décathlon "Course à pied de nuit: comment rester visible?" adressé aux coureurs citadins, rien de mieux et de plus important que le gilet réfléchissant. Et pourtant, Décathlon propose toute la gamme des produits qui existent, dont toutes sortes de lampes pour la course à pied. En second lieu, ce sont les brassards réfléchissants qu'il faudrait privilégier. Avec ça, on est visible sur la voie publique tant qu'il y a une source minimale de lumière projetée dessus. Mais en matière de sécurité, il faut en laisser le moins possible au hasard. Il peut être vite arrivé qu'un automobiliste inattentif s'aventure sans phares, ou que l'on croise le chemin d'un cycliste peu équipé. Dans ce cas, faute d'être visible, il faut être capable de voir les autres en premier! Et si en plus pour ce faire l'éclairage publique est insuffisant pour éviter l'accident, alors oui, dans ce cas je comprends qu'on ressente le besoin d' une lampe frontale pour courir en zone urbaine la nuit... 

C'est effectivement ce scénario qui dans notre imaginaire de consommateur vient justifier notre envie de nous en procurer une, au moins pour tester. On se dit que si tant de coureurs ont choisi de porter une lampe frontale malgré l'apparent inconfort le plus total, c'est qu'il doit bien y avoir une raison! On se réconfortera pour le moment en s'évoquant la superficialité de la surconsommation. Selon le site runners.fr la lampe frontale serait devenue un objet tendance, voir même glamour! Voilà! Ce serait simplement la mode qui expliquerait la fréquence d'usage de ce gadget dans le monde du running urbain! A tel point que la marque de batterie Energizer est parvenu à s’insérer dans le monde du sport en créant sa propre course: la "Energizer Night Run" dont la première édition parisienne eut lieu dans la nuit du 4 Juillet, dans le Domaine National de Saint-Cloud. Distribution de lampes frontales Energizer aux 4000 participants. Il paraît d'après les retours que j'en ai eu, que l'opération fut beaucoup trop commerciale: les participants se seraient ennuyés et le départ aurait été retardé pour faire de la com! Faute d'une belle expérience de course, heureusement que les enfants d'UNICEF vont pouvoir être vaccinés, et que les coureurs sont rentrés chez eux avec leur lampe!


En fait, on y aurait bien participé aussi, mais pas pour l'évènement - pour soutenir le partenaire UNICEF, oui tant qu'à faire - mais surtout pour la lampe, et ainsi nous n'aurions jamais eu besoin de nous poser la question de son utilité! On courrait avec en se disant que c'est ça de plus pour la sécurité; même en ville! Et tout compte fait, si l'ambiance que crée le port d'une lampe frontale dans la nuit aide à maintenir le rythme des entraînements en hiver, alors elle est déjà utile. Voilà notre opinion faite pour le moment: réservée à ce jour, mais elle changera peut-être si on a l'occasion d'en essayer une! Qui sait: on courra peut-être mieux avec!


Les références de l'article: 
- Les conseils de Décathlon pour courir la nuit et rester visible



mercredi 30 septembre 2015

Quelques notes sur ma préparation pour le Paris-Versailles 2015.

Petit retour sur mon Paris-Versailles 2015. C’est la deuxième fois que je participais à cet événement, ma dernière édition ayant été celle de 2014. Pas de préparation particulière cette fois-ci – après tout ce ne sont que 16km! Dans mon esprit, c’est presque la routine. Mais peut-être est-ce justement pourquoi je devrais y porter un peu d'attention, et en garder une trace au cas où cela puisse servir un jour. Aller: ne nous reposons pas sur nos lauriers, d'autant plus qu'il y a encore bien de la marge pour une meilleur performance! 

  • Antécédents et condition morale :
Le Paris-Versailles se déroule à la fin du mois de Septembre. Considérer son activité physique depuis le début du mois me semble un point de repère suffisant. A noter cependant que mon morale est toujours porté par les évènements de l’été : le Marathon de la Liberté de Caen mi-Juin, ainsi que le Garmin Triathlon de Paris de début Juillet, que je suis tous les deux parvenu à compléter.
En tout et pour tout, mon mois de Septembre a été plutôt mou. Les deux premières semaines en particulier. Mes parents qui y ont participé aussi (catégories V3H et V2F) ont intensifié leurs entraînements dès la mi-Août ! C’est d’ailleurs leur rythme et leur sérieux qui m’ont finalement motivé à planifier un programme d’entrainement de dernière minute ! Mais de toute façon, je pense que je n’y serais pas allé sans un tout petit peu de préparation.

  • Ma préparation
Je m’y suis pris assez tard contrairement à l’année dernière. J’ai repris un rythme régulier d’entrainement de course à pied tout juste deux semaines avant le départ. Mes entrainements furent quotidiens et se limitaient à des distances plutôt courtes : 7km qu minimum et 15 au plus. Je conviendrais que ce n’était sans doute pas le meilleur programme, mais en tant que solution de dernière minute, c’était pas trop mal pour me remettre dans le bains, retrouver les sensations d’une course pour laquelle on se donne de la peine. En tout et pour tout, j’ai du parcourir 60km au plus, étalés sur une semaine, en guise de préparation.
Mon entraînement de course à pied a été mis en pause pendant toute la semaine qui précédait la course. Pause nécessaire, je crois, avant une recherche de performance.  D’expérience, et à condition de bonne alimentation, cette pause me donne plus de tonus au moment pendant l’effort. C’est particulièrement vrai au sujet de cette première phase de la course qui consiste pour moi à trouver un rythme confortable et soutenable pour la durée du parcours. Grâce à cette pause, cette phase s’en retrouve écourtée.
D’un point de vu alimentaire et d’hygiène de vie, je n’ai rien changé, contrairement à ma préparation pour le marathon. Des plats équilibrés en quantités raisonnables et ordinaires. Je n’ai pas estimé que 16km valaient la peine d’adopter un régime particulier. Il s’agissait juste d’éviter les excès dans la semaine qui précédait la course : pas de fêtes folles, pas de nuits courtes.

  • Les précautions avant la course.
On se pose toujours la question de savoir s’il faut manger quelque chose de particulier la veille de la course. En ce qui me concerne, et pour ce type de distance, je n’ai pas changé mon habitude. Je crois que mon menu à consisté en un bol de soupe de persil, une cuisse de canard, du chou et du riz. Je crois que j’ai même grignoté quelques galettes bretonnes avant de me lever de table !
En revanche, c’est le matin de la course qui compte pour moi. Pour l’essentiel, il ne s’agit pas de manger pour cumuler des forces, mais pour veiller à ne pas avoir faim avant et pendant la course. Mon petit-déj spécial course est resté inchangé : depuis des années je m’offre un gros bol de muesli, cette fois-ci au chocolat, et le lait qui va avec ! Il y eut aussi une banane et une pêche. Le tout à manger au moins une heure et demi avant le départ, le temps de digérer un peu : justement la durée du trajet en transports en commun pour parvenir jusqu’au point de départ.
Comme il faut aussi compter sur environ une heure d’attente avant le départ effectif, on peut prévoir quelques précautions en plus. Une bouteille d’eau et une autre banane en cas de creux, et la tenue jetable Jean-Paul Gaultier en sac poubelle* pour se protéger du vent et rester au chaud !

46ème vague de départ….47ème,…. 48ème ! Enfin l’heure du départ ! C’est parti pour 16km, à nous deux la Côte des Gardes !

  • Observations sur le résultat.
J’ai battu mon temps précédent de près de 15 minutes. C’est un bon résultat. Malgré la longue attente du départ, mon moral est resté gonflé et mon départ fut réussit. J’ai très rapidement trouvé le bon rythme et je l’ai gardé tout le long de la course.
Les sensations sont bonnes : ça ne bouge pas dans mon estomac, et j’ai déjà chaud au moment du départ. Quelques foulées moins dynamiques ont cependant servit à chauffer un peu les articulations : il n’a pas tellement de place pour s’étirer avant le départ, sauf pendant la minute d’attente dans le sas de départ. L’année prochaine, je prévoirais peut-être un petit programme éclaire d’étirements.

Voilà, espérons que ceci puisse me servir de repère pour ma préparation à la saison prochaine. RDV le 25 Septembre 2016 pour la 39ème édition de La Grande Classique!

*Attention : toujours veiller à bien jeter ses déchets dans des lieux prévus à cet effet. C’est très désagréable de trébucher sur des détritus, et de se prendre des bouteilles en pleine figure dans la foule. Surtout que parfois, le contenu des bouteilles est de couleur douteuse ! 


Quelques liens vers les références de l'article: