« Se donner du mal pour les petites choses, c’est parvenir aux grandes avec le temps » S. Becket

mercredi 30 septembre 2015

Quelques notes sur ma préparation pour le Paris-Versailles 2015.

Petit retour sur mon Paris-Versailles 2015. C’est la deuxième fois que je participais à cet événement, ma dernière édition ayant été celle de 2014. Pas de préparation particulière cette fois-ci – après tout ce ne sont que 16km! Dans mon esprit, c’est presque la routine. Mais peut-être est-ce justement pourquoi je devrais y porter un peu d'attention, et en garder une trace au cas où cela puisse servir un jour. Aller: ne nous reposons pas sur nos lauriers, d'autant plus qu'il y a encore bien de la marge pour une meilleur performance! 

  • Antécédents et condition morale :
Le Paris-Versailles se déroule à la fin du mois de Septembre. Considérer son activité physique depuis le début du mois me semble un point de repère suffisant. A noter cependant que mon morale est toujours porté par les évènements de l’été : le Marathon de la Liberté de Caen mi-Juin, ainsi que le Garmin Triathlon de Paris de début Juillet, que je suis tous les deux parvenu à compléter.
En tout et pour tout, mon mois de Septembre a été plutôt mou. Les deux premières semaines en particulier. Mes parents qui y ont participé aussi (catégories V3H et V2F) ont intensifié leurs entraînements dès la mi-Août ! C’est d’ailleurs leur rythme et leur sérieux qui m’ont finalement motivé à planifier un programme d’entrainement de dernière minute ! Mais de toute façon, je pense que je n’y serais pas allé sans un tout petit peu de préparation.

  • Ma préparation
Je m’y suis pris assez tard contrairement à l’année dernière. J’ai repris un rythme régulier d’entrainement de course à pied tout juste deux semaines avant le départ. Mes entrainements furent quotidiens et se limitaient à des distances plutôt courtes : 7km qu minimum et 15 au plus. Je conviendrais que ce n’était sans doute pas le meilleur programme, mais en tant que solution de dernière minute, c’était pas trop mal pour me remettre dans le bains, retrouver les sensations d’une course pour laquelle on se donne de la peine. En tout et pour tout, j’ai du parcourir 60km au plus, étalés sur une semaine, en guise de préparation.
Mon entraînement de course à pied a été mis en pause pendant toute la semaine qui précédait la course. Pause nécessaire, je crois, avant une recherche de performance.  D’expérience, et à condition de bonne alimentation, cette pause me donne plus de tonus au moment pendant l’effort. C’est particulièrement vrai au sujet de cette première phase de la course qui consiste pour moi à trouver un rythme confortable et soutenable pour la durée du parcours. Grâce à cette pause, cette phase s’en retrouve écourtée.
D’un point de vu alimentaire et d’hygiène de vie, je n’ai rien changé, contrairement à ma préparation pour le marathon. Des plats équilibrés en quantités raisonnables et ordinaires. Je n’ai pas estimé que 16km valaient la peine d’adopter un régime particulier. Il s’agissait juste d’éviter les excès dans la semaine qui précédait la course : pas de fêtes folles, pas de nuits courtes.

  • Les précautions avant la course.
On se pose toujours la question de savoir s’il faut manger quelque chose de particulier la veille de la course. En ce qui me concerne, et pour ce type de distance, je n’ai pas changé mon habitude. Je crois que mon menu à consisté en un bol de soupe de persil, une cuisse de canard, du chou et du riz. Je crois que j’ai même grignoté quelques galettes bretonnes avant de me lever de table !
En revanche, c’est le matin de la course qui compte pour moi. Pour l’essentiel, il ne s’agit pas de manger pour cumuler des forces, mais pour veiller à ne pas avoir faim avant et pendant la course. Mon petit-déj spécial course est resté inchangé : depuis des années je m’offre un gros bol de muesli, cette fois-ci au chocolat, et le lait qui va avec ! Il y eut aussi une banane et une pêche. Le tout à manger au moins une heure et demi avant le départ, le temps de digérer un peu : justement la durée du trajet en transports en commun pour parvenir jusqu’au point de départ.
Comme il faut aussi compter sur environ une heure d’attente avant le départ effectif, on peut prévoir quelques précautions en plus. Une bouteille d’eau et une autre banane en cas de creux, et la tenue jetable Jean-Paul Gaultier en sac poubelle* pour se protéger du vent et rester au chaud !

46ème vague de départ….47ème,…. 48ème ! Enfin l’heure du départ ! C’est parti pour 16km, à nous deux la Côte des Gardes !

  • Observations sur le résultat.
J’ai battu mon temps précédent de près de 15 minutes. C’est un bon résultat. Malgré la longue attente du départ, mon moral est resté gonflé et mon départ fut réussit. J’ai très rapidement trouvé le bon rythme et je l’ai gardé tout le long de la course.
Les sensations sont bonnes : ça ne bouge pas dans mon estomac, et j’ai déjà chaud au moment du départ. Quelques foulées moins dynamiques ont cependant servit à chauffer un peu les articulations : il n’a pas tellement de place pour s’étirer avant le départ, sauf pendant la minute d’attente dans le sas de départ. L’année prochaine, je prévoirais peut-être un petit programme éclaire d’étirements.

Voilà, espérons que ceci puisse me servir de repère pour ma préparation à la saison prochaine. RDV le 25 Septembre 2016 pour la 39ème édition de La Grande Classique!

*Attention : toujours veiller à bien jeter ses déchets dans des lieux prévus à cet effet. C’est très désagréable de trébucher sur des détritus, et de se prendre des bouteilles en pleine figure dans la foule. Surtout que parfois, le contenu des bouteilles est de couleur douteuse ! 


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